• > Musée d'Art moderne, Centre Pompidou

    > Adresse: Place Georges Pompidou 75004 Paris

    > Jusqu'au 23 janvier 2012

     

     

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    Le centre Georges Pompidou

     

    Le Centre Pompidou rend hommage à Edvard Munch, peintre allemand symboliste ou pré-expressioniste, depuis le 21 septembre 2011 et encore jusqu'au 23 janvier 2012, en accueillant pour l'occasion cent quarante oeuvres de l'artiste. La présentation qu'en fait le centre pompidou peut se résumer ainsi: "Une idée reçue en fait un artiste reclus, en proie à de violentes angoisses, dépressif, une âme tourmentée. L'exposition montre, à rebours de cette mythologie, que Munch était ouvert aux débats esthétiques de son temps, et qu'il a entretenu un dialogue constant avec les formes de représentation les plus contemporaines : la photographie, le cinéma et le théâtre de son époque." L'exposition se divise en neuf salles, chacune centrée sur un thème ayant marqué l'oeuvre d'Edvard Munch.

     

    l'enfant malade

     

    Notre avis:

     

    L'exposition se veut révélatrice de la modernité de cet artiste du XIX - XXème siècle en présentant aussi bien des toiles parmi ses plus connues (même si la plus célèbre, le Cri, ne figure pas dans la collection), mais également des photographies et vidéo prises par l'artiste. Edvard Munch était ouvert aux nouvelles techniques associées à la pratique de l'Art et s'était lui-même essayé à la photographie, notamment en prenant énormément d'autoportaits.

     

    L'enfant malade

     

    Cet attrait pour la représentation de soi se ressent également à travers une partie importante de la collection: Munch se représente à différentes périodes de sa vie, retraçant sa vie à la manière d'une autobiographie en images. C'est en tout cas ainsi que l'exposition nous fait interprêter cette quasi omniprésence de l'artiste à travers ses oeuvres.

     

     

     

    Une autre facette de l'artiste qui est particulièrement bien représentée et mise en scène dans cette exposition est son goût de la répétition, qui vire parfois à l'obsession. Ainsi, dans les deux premières salles sont exposées des toiles représentant   exactement les mêmes thèmes, les mêmes scènes, mais faites à différents moments de sa vie. On apprécie de pouvoir contempler l'évolution de l'artiste à travers ces oeuvres représentées plusieurs fois de façon légèrement différentes. De la même façon, Munch reprend des thèmes et des lieux, même si les scènes représentées sont parfois différentes. Ces liens tissés à travers les oeuvres nous permettent de nous plonger dans l'esprit de l'artiste.

     

     

    edvard munch - scene of brothel (1907)
    extrait de la série de tableaux "la chambre verte"

     

    Des explications et analyses sont notées aux côtés de certains tableaux, facilitant encore davantage l'immersion dans l'univers de l'artiste et participant à la compréhension de ces tableaux.

    J'ai trouvé d'autant plus intéressante cette exposition que l'artiste m'avait toujours intriguée. Cette idée reçue d'un artiste aux idées sombres, reclus et tourmenté semble se nuancer à travers cette collection qui tente de nous montrer un artiste très proche du réel. Une sensation de malaise reste cependant présente lorsque l'on contemple la majorité des travaux.

     

    le-baiser

     

    Il est également possible de profiter, en allant visiter le centre Pompidou, d'une vue imprenable de Paris depuis le 6ème étage du bâtiment... J'ai été d'autant plus déçue d'avoir oublié mon appareil photo...

     

    J'avais malheureusement oublié mon apareil photo ce jour-là... je me contenterai donc de quelques photos d'oeuvres téléchargées pour illustrer cet article...

     

     

    Diane pour l'ISBaz'Art

     

     

     

     

     

     

    Le Baiser


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  • > Musée: Le Louvre

    > Adresse: 99 rue de Rivoli (métro 1 station Palais Royal Musée du Louvre) 

     

    Plus grand musée et de France et l'un des plus importants du monde, c'est aussi le musée le plus visité au monde. Il regroupe des oeuvres d'une grande diversité (peintures, dessins, statues, céramiques, objets archéologiques...) et couvrant une vaste période de l'Antiquité à 1848 à travers des oeuvres de toute zone géographique (Europe Occidentale, Iran, Grèce, Egypte, Proche-Orient...).

    (D'après un article de Wikipédia)

     

     

    2011.11.12 - 35

     

    Notre avis:

    Il s'agit du grand classique parisien, à visiter au moins une fois dans sa vie, surtout lorsque l'on bénéficie d'une gratuité due au fait que l'on a moins de 25 ans !

    Lors de ma dernière visite il y a quelques semaines, j'ai principalement (re-)visité l'aile Denon dans la quelle sont exposées les peintures italiennes notamment, et la très (trop) célèbre Joconde de Léonard de Vinci, après être passée devant la Victoire de Samothrace. En réalité, c'est essentiellement l'Art classique que l'on y contemple, à travers les plus célèbres oeuvres de Delacroix, Ingres ou David.

    Que ce soit pour remettre à jour sa culture artistique ou simplement pour le plaisir des yeux,  le Louvre reste un incoutournable des sorties culturelles parisiennes. Implanté dans un cadre magnifique, au sein du premier arrondissement de Paris, dans l'ancien Palais Royal, et donnant directement sur le Jardin des Tuileries.

     

     

    Photos ! 

     

    Diane pour l'ISBaz'Art


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  • > Musée: Gustave Moreau

    > Adresse: 14 rue de La Rochefoucauld

     

     

    Gustave Moreau est un artiste du XIXème siècle pour qui l'Art se définit comme le "miroir des beautés physiques". L'Art "réfléchit également les grands élans de l'âme, de l'esprit, du cœur et de l'imagination et répond à ces besoins divins de l'être humain de tous les temps. C'est la langue de Dieu !"

    A la fin de sa vie, seul après la disparition de ses proches, Gustave Moreau a l'idée de créer un musée pour son oeuvre. Il mûrit lentement ce projet et conserve avec lui la plupart de ses peintures, les travaillant sans cesse et les entassant dans la petite maison de la rue de La Rochefoucauld. Ce musée expose donc les principales oeuvres faites par Gustave Moreau au cours de sa vie.

     

     

     

    2011.11.24 - 31

     

     

    Notre avis:

    Le musée voit sa première particularité s'exprimer dans la disposition des oeuvres exposées. En effet, il s'agit de l'ancienne maison de l'artiste qui fait à présent office de musée, et dont la place limitée oblige à entreposer les oeuvres de façon à économiser le maximum de place. Ainsi, les tableaux recouvrent les murs, sans quasiment laisser le moindre espace vide, et quel que soit l'endroit où se pose le regard, il y a une oeuvre à contempler. Il se dégage de la disposition de ces objets, de ces tableaux, une ambiance intimiste propre à ce musée. Peu de gens peuvent rentrer en même temps dans les pièces du premier étage qui constituent les appartements de Gustave Moreau, et dont l'espace est très réduit, mais c'est aussi ce qui donne un certain charme à la visite. A l'inverse, les ateliers du deuxième et du troisième étage sont plus spacieux et réservés à l'exposition des plus grandes toiles.

    A travers son oeuvre, on comprend vite l'intérêt de Gustve Moreau pour la mythologie, essentiellement la mythologie grecque, et les amateurs comme moi apprécieront de se replonger dans des contemplations de représentations de Prométhée, Orphée, des Argonautes et de diverses scènes tirées de la mythologie qui constituent la grande majorité des oeuvres exposées dans les ateliers du deuxième et troisième étages. De plus, des visites guidées sont organisées, ce qui permet encore plus facilement de nous replonger dans le monde mythologique qui constitue la majorité de l'oeuvre de l'artiste. 

    Enfin, et c'est ce qui constitue à mon avis la plus grande originalité de ce musée, la majorité, si ce n'est même la totalité des oeuvres entreposées sont inachevées. Il s'agit de mettre en avant l'intérêt du dessin, de l'esquisse et du croquis au cours de la conception d'une oeuvre. C'est l'essai, le cheminement pour arriver au résultat final qui constitue l'intérêt de l'exposition et pour cela, de très nombreux dessins et croquis sont exposés entre des vitres de verre reliées entre elles à la manière d'un livre que l'on peut feuilleter en s'asseyant sur les tabourets mis à disposition. Ainsi, à nouveau, un très grand nombre d'oeuvres sont exposées dans un espace réduit, ce qui donne un aspect encore plus surchargé au musée. Les tableaux sont eux aussi pour la plupart, inachevés, et on peut déduire de l'aspect des peintures, les techniques utilisées par l'artiste pour mettre en place son travail (traits d'encre de chine visibles par-dessus des applats de couleurs faits à la peinture, esquisse au crayon ou à l'encre encore visibles sous une première couche de peinture incomplète...).

    De la même manière, vous pourrez comparer dans le premier atelier, des essais faits par Gustave Moreau pour créer certaines de ses oeuvres, à leurs rendus finaux exposés sur des petites photos à leurs côtés.

     

    Pour ma part, ce musée m'a donc particulièrement plu et marquée pour tous ces points détaillés précédemment, points qui font son originalité. Nous sommes ici loin des musées "classiques" bien que somptueux et spacieux tels que le musée d'Orsay ou le Louvre.

     

    Je vous le conseille fortement. Je compte moi-même y retourner.

     

     

    Les photos !! 

     

     

     

    Diane pour l'ISBaz'Art


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  • > Musée Rodin: 79 rue de la Varenne, 75007 Paris.

    > Jusqu'au 31 décembre 2011.

     

    Le Musée Rodin accueille au milieu de ses sculptures de l'artiste Gustave Rodin constituant l'exposition permanente, une petite collection de dessins et croquis de Paul Armand Gette, dont l'intérêt poussé pour la nature représentée sous toutes ses formes ainsi que pour la saisie du modèle, s'exprime à travers cette série de travaux.

    L'oeuvre de Paul Armand Gette s'articule en effet autour d'une représentation de son double intérêt porté à la nature et au paysage d'une part, et à la saisie du modèle, notamment de la femme, d'autre part. La femme, souvent jugée plus proche de la nature que l'homme dans de nombreuses représentations, constitue avec ses possibles métamorphoses rencontrées dans les mythes, le sujet principal de son oeuvre. Cette exposition présente des travaux d'art contemporain représentant la petite "préférée" de l'artiste parmi les sujets de l'univers de divinités qu'il a construit: Artémis, déesse grecque chasseresse et en même temps compagne des animaux sauvages, vivant entourée de ses nymphes.

     

     

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    Notre Avis:

    Les connaisseurs ou amateurs de mythologie et de la langue grecque comprendront de suite pourquoi, ne serait-ce que pour le nom de l'exposition, je me devais d'aller y jeter un oeil!

    L'artiste, en prônant une certaine liberté d'expression et de représentation à travers l'Art, représente la déesse parfois avec pudeur, parfois avec une franche indécence. En effet, la première comparaison qui m'est venue à l'esprit en contemplant les croquis de l'artiste, fut "L'origine du monde" de Courbet, ce tableau qui fut très controversé en son temps puisqu'il osait représenter sans aucune pudeur et de façon on ne peut moins détournée le sexe féminin. C'est d'une façon assez comparable que Paul Armand Gette dévoile la déesse, en pratiquant ce qu'il appelle "l'Art du Débordement". Le corps féminin est étudié sur ce qui fait sa particularité, et la féminité dévoilée à sa racine, si je puis dire, à travers plusieurs croquis portant des noms éloquents: "Pubis", "Les culottes de Diane"et "dévoilement d'Artémis"... C'est justement cette part de provocation, ou simplement d'absence de pudeur qui nous séparent de l'Art classique, que j'ai véritablement apprécié dans les oeuvres.

    Il tente à ce point de se rapprocher de son modèle qu'il va jusqu'à utiliser des moyens incongrus: de la salive, de la confiture ou de la boue... pour renvoyer à ses particularités, atouts et attributions (Artémis, en tant que déesse de la terre notamment). C'est aussi ce qui fait la diversité et la curiosité des croquis présentés.

    Cela m'a particulièrement plu de contempler une exposition d'oeuvres inachevées, d'essais précédant la création d'éventuels travaux finis. On suit davantage le déroulement des pensées de l'artiste en observant ses tentatives et ses échecs, qu'en ne découvrant que des oeuvres achevées, fruits d'une longue intériorisation de l'artiste, d'une longue réflexion menée à terme. 

    Finalement... et c'est peut-être par cela que j'aurais du commencer: l'exposition garde un goût de trop peu puisqu'elle tient en une seule salle à part, située au premier étage du musée Rodin, en périphérie de l'exposition permanente. La salle, particulièrement petite, ne laisse contempler qu'une trentaine de croquis, et j'en suis ressortie avec une sensation de frustration, un désir d'en voir davantage, qui dévoile cela dit, la curiosité et l'intérêt certains que j'avais ressenti à l'égard de l'exposition.

    Cependant... rien ne vous empêche, une fois l'exposition finie, de vous tourner tout comme moi vers les bronzes et tableaux de l'exposition permanente du musée, ou encore de vous balader dans son jardin à la française, où vous pourrez notamment contempler les plus célèbres oeuvres de l'artiste, telles que le Penseur et la Porte des Enfers. J'ai eu la chance d'y aller un jour de temps clair, et le cadre déjà très accueillant et agréable du jardin et du château, siège de l'exposition, s'en trouvait bien évidemment amélioré.

     

     

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    Je terminerai par cette citation de Paul Armand Gette lui-même, très représentative de son oeuvre:

     

     

    " Enfin Nymphe ou Déesse d'un rang supérieur, les deux me conviennent très bien et me procurent des sujets d'une grande variétéqu'ils soient d'ordre plastique ou du côté de la réflexion, d'autant que je suis amoureux de tous les sens que peut prendre le mot nymphe. Des divinités qui hantent les lieux les plus plaisants aux petites lèvres du sexe féminin en passant par l'état intermédiaire entre la larve et l'imago, puis la belle fleur habitante des eaux dormantes chère (...) à Claude Monet, je vais pouvoir les associer, et même glisser de l'une à l'autre, en somme pratiquer l'art du débordement."

     

     

    Et bien sûre: voici les photos!

     

     

    Diane pour l'ISBaz'Art


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  • " Le musée du quai Branly est l'oeuvre de l'architecte Jean Nouvel, qui voulait que ses plans reflètent le caractère à la fois poétique et dérangeant des collections. Il souhaitait par ailleurs masquer aux yeux des visiteurs l'infrastructure matérielle du lieu pour sublimer les oeuvres présentées. Il en résulte un paradoxe salutaire, une 'dématérialisation sélective'. La muséographie, confiée à Germain Viatte, tend à souligner l'ancrage et la prégnance des cultures asiatiques, africaines, américaines et océaniques dans le temps. Les collections seront également valorisées par des salles de projections et d'écoute qui guideront le visiteur au travers d'un riche parcours. "

     

    Notre avis : Ce musée est sans doute pour le moment de tous ceux que j'ai visité, le meilleur par sa diversité , ses couleurs , son architecture , en effet j'ai l'habitude qu'on me montre des bustes européens ( grecs ou romains dans 75% des cas ) , des tableaux plus ou moins compréhensibles avec des anges , des lumières divines , des noms commes "Leonard" "Jacques" "Picasso" .... là ce sont plus des noms de tribus avec beaucoup de voyelles , et des "k" et des "x" ... à qui on rend un hommage tardif à mon goût , un culte de l’esthétique non-occidental ... les "arts premiers" ...même si dit comme cela, ça donne l'air de peuples primitifs .

    L'architecture est signé Jean Nouvel après l'horreur pondu au centre de Paris ( le centre Georges Pompidou ) ce choix était risqué mais le résultat est vraiment beau , en harmonie avec l'environnement  , ... à signaler la présence du mur végétalisé , et un design simple et charmant  (avec en bonus la tour Eiffel en arrière plan  ) ... Rien que pour le charme du lieu , allez-y ..
    Ensuite à l'intérieur , la division est d'ordre géographique ... les pièces sont variées et parfois inconcevables ( de vrai crânes ... porte-bonheur =) ) , le jardin est charmant et s'y ballader n'a rien de désagréable , bien au contraire , c'est une preuve que l'innovation ne donne pas toujours l'horrreur et que nos paysagistes sont les dignes héritiers des arts des jardins à la française ... le tout en face de la Seine .

    Ce musée m'a touché par une chose simple et évidente ... la force avec laquelle il se dégage une incroyable homologie entre les peuples ... aussi loin soient-ils , aussi différents soient-ils ... les rapports à la fertilité , la mère , la chasse , l'esprit .. sont autant de notions qui n'ont eu de cesse de venir percuter mon esprit pendant la visite !

    Etant friand de politique, je sais comme beaucoup que Chirac est vraiment fan des arts premiers et du japon  ...  tout naturellement  je pose l’hypothèse que ce nom "quai branly" n'est que provisoire ...

    En espérant que les photos vous donneront envie d'aller y jeter un œil .... ça vaut le détour .( Ensemble si vous le désirez )

     

     

     

    le lien photo c'est ici :)

     

     

    Choukri pour l'ISBaz'Art'


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