• Il faut bien un début à tout et en voici un à propos du théâtre. Pour poser de bonnes bases, on ne commencera pas par la création du théâtre, mais par les petites anecdotes qui ont créé le théâtre que l’on connaît aujourd’hui.
    Tout d’abord il faut savoir que le théâtre (j’entends donc une pièce, un théâtre et des acteurs) a commencé au VIème siècle avant JC chez les grecs (pour changer). A l’époque, il y avait bien sûr des pièces du fameux Sophocle (star de l’époque), mais aussi des pièces d’un autre genre. Beaucoup de grecs étaient des soldats engagés dans l’armée de l’empire. Lors de leur retour au pays, on leur offrait des spectacles qui les émoustillaient un brin. Et oui, la pornographie existait déjà à l’époque, et elle y tenait une place importante, ou du moins, pour les soldats.

    Petit mot de vocabulaire existant toujours et venant également de cette époque,
    « Deus ex machina » : Lorsque la situation dramatique d’une pièce avance et commence à devenir de pire en pire pour le personnage principal, une habitude pour les dramaturges grecs étaient de ne pas s’embêter à trouver une fin, mais de faire intervenir une divinité qui résolvait la situation. Exemple : Tout le monde meurt, le héros est seul et n’a plus de quoi manger. Zeus arrive, ressuscite tout le monde et lui offre des pates.
    Bref, la vie était simple à l’époque.

    Au théâtre, on ne dit pas gauche, droite, devant, derrière. Mais « cour », « jardin », « fond » et « la rampe » (voir l’avant scène, pour les scènes dépassant lorsque le rideau est fermé). Pour la petite histoire, la cour est à la gauche du comédien, coté cour, coté cœur. Ca vient du théâtre construit en plein air par Louis XIV au palais de Versailles. Il y avait une sortie de scène du coté des jardins et l’autre du coté de la cour…

    D’où vient l’expression « merde » pour se porter chance ? Ne dites jamais « bonne chance à un comédien », au mieux il vous ignorera en grimaçant, au pire il vous accusera de ses erreurs et de ses blancs. Encore une fois, il y a une raison à cela. Lorsqu’une pièce avait du succcès, il y avait beaucoup de public (oui, je précise, le téléchargement n’existait pas encore). Les gens se déplaçant avec des attelages à l’époque, leurs chevaux restaient devant le théâtre où une quantité importante de défécation s’accumulait (ouai c’était pas vendeur, mais que voulez vous, les critères ont changé). Donc plus il y avait de crottin, meilleur était le spectacle.
    PS : On ne remercie JAMAIS la personne qui nous dit merde.

     

    Colin pour l'isbazart

     

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