Mission Impossible : Rogue Nation sorti le 12 août 2015 nous propose de suivre la nouvelle mission de Ethan Hunt dans son combat contre le Syndicat, une organisation créée par un ancien agent du MI6 ayant déserté l'agence et décidé de détruire le système qui l'a formé.<o:p></o:p>

Les agents de Mission Impossible doivent voyager à travers le monde pour tenter de stopper les machinations de Solomon Lane. Chaque pays est pour eux l'occasion d'affronter un défi plus grand que le précédent parmi lesquels arrêter des tueurs au cours d'un opéra, s'introduire dans une base de données ultra sécurisée ou encore planifier l'enlèvement du premier ministre de Grande Bretagne.<o:p></o:p>On appréciera particulièrement le méchant de cet épisode, personnage sans passé et aux motivations assez incertaines mais parfait dans son rôle d'ex agent britannique prêt à tout pour arriver à ses fins tout en restant aussi insaisissable que l'organisation qu'il a créée.

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Du côté des gentils on regrettera qu'Ethan Hunt se montre parfois caricatural dans sa traque de Lane au point de parfois paraître psychorigide et de refuser les options venant d'un autre que lui, mais après six mois de cavale on peut lui pardonner.<o:p></o:p>

La scène de l'opéra vaut à elle seule le visionnage du film. Trois assassins et deux agents de Mission Impossible s'affrontent sur fond de musique d'opéra tout en devant rester caché aux yeux du public et bien évidemment de Lane présent lui aussi dans l'assistance.<o:p></o:p>

Le film gère parfaitement son humour, sachant quand désamorcer une scène avec une réplique comique ou au contraire sait se cacher pour faire comprendre au spectateur toute l'importance d'une scène ou d'une révélation.<o:p></o:p>

Je vous invite vivement à aller voir ce film qui nous propose un bon divertissement avec le bon mélange entre action et humour.<o:p></o:p>

Aujourd’hui critique du très attendu Avergers : Age of Ultron.

Très bon film du point de vue divertissement : de l’action, des gags disséminés tout au long du film et on développe le background de certains personnages. On découvre notamment deux-trois trucs sur Barton, la relation Natasha/Bruce (et c’est pas un spoiler, c’est dans les trailers !! C’est les fans du pairing qui vont être contents…) et point très positif pour ma part, il y a des personnages secondaires de quasiment tous les films qui viennent  faire des caméos.

Point bonus pour le speech de Barton vers la fin du film, pour motiver un personnage. Il en profite pour décrire assez crument la situation et paradoxalement ça marche très bien parce qu’il parvient vraiment à faire ressortir en termes on ne peut plus clairs le choix à faire. Du coup du point de vue psychologique, c’est Barton le plus intéressant, sans doute parce qu’il s’est bien remis (mieux que Selvig en tout cas) des effets du sceptre.

Et tant qu’on en est aux personnages, je dois avouer que pour une IA, Ultron me paraît bien émotionnel, ce qui rend sans doute son personnage un peu moins effrayant. On est censés être en face d’un être fait de zéros et de uns bon sang, pas un simulacre d’humain numérisé !! Même Jarvis fait plus ordinateur que ça. Ca n’enlève rien au fait que l’entendre chantonner du Disney, c’est flippant.

 Si le développement et le traitement des personnages est très bien (encore que, il y a des passages où on nous balance l’information et débrouille-toi avec), la fin est un peu plus gênante. Autant à la fin du 1°, on a notre groupe des héros, enfin uni, fêtant la victoire et pansant ses blessures ; autant là, on sent que ce n’est pas, du tout, fini. Thor se barre (comme d’hab’ quoi), on a un MIA (Missing In Action) et un mort. Oui, Disney détient peut être la licence mais on est quand même dans un Marvel. Bref notre groupe est morcelé, on ne sait pas si on en reverra certains, surtout qu’on accueille les petits nouveaux. Au pluriel. Et pas forcément ceux auxquels on pensait.

L’un dans l’autre excellent divertissement, au rythme rapide, peut-être un peu trop, on aurait souhaité un peu d’approfondissement sur certains points, mais une fin un peu bâclée qui gâche la chose.

Qui n’a jamais entendu parler du test de Turing ? Ce mathématicien a fait parti de l’équipe ayant craqué le code Enigma, fameuse machine qui servait aux allemands pour crypter leurs messages lors de la 2° Guerre Mondiale. Il est incarné ici par le très doué Benedict Cumberbatch, nominé au Oscar pour cette prestation, soit dit en passant, qui retranscrit très bien le génie et le coté asocial du mathématicien.

L’histoire se déroule sur trois périodes différentes, une dans les années cinquante qui permet de lancer le récit des évènements du décryptage d’Enigma. En parallèle, il y a un petit scénar qui raconte l’origine du prénom que Turing donnait à sa machine. Le mélange peut paraître parfois déconcertant, car il faut quelques instants pour constater le changement de trame narrative. Mention spéciale aux images d’archives qui ponctuent le récit nous rappelant ainsi que oui, ça c’est réellement passé ; non, ce n’est pas qu’une fiction et que derrière tout ça, il y avait des gens qui décédaient, merci beaucoup.

On notera aussi un très léger thème philosophique que soulève le personnage principal : que signifie penser ? Bon d’accord, la question originale est une machine peut-elle penser, mais à la fin, il soulève cette question. Pour cela a été créé le test de Turing : déterminer si son interlocuteur est humain où une machine.

Au final un très bel hommage au « père » des ordinateurs, qui permet de redécouvrir une partie de l’histoire mal connu (le dossier n’a été déclassifié que très récemment) sans être assommant, on parle quand même de maths de haut niveau, avec un soupçon d’espionnage.

Vous êtes bien entendu invité à faire des recherches annexes, car le film ne retrace qu’une partie de l’activité de Bletchley Park et de l’œuvre de Turing.

Suite de la fameuse trilogie de Suzanne Collins. Après être allés voir le film, on vous propose nos avis sur la question.

Pour ceux qui ont lu les livres, ils continuent dans la lignée des films précédents :  ils conservent les lignes principales de l'intrigue en y ajoutant des scènes qui ne peuvent pas figurer dans le livre, comme les divers actes de rébellion dans les districts. De ce point de vue là, cela reste aussi satisfaisant. Après, je trouve que le film traîne un peu en longueur, ce qui peu s'expliquer par le fait qu'ils ont coupé le livre en deux et que la première partie ne contient pas trop d'action. Pour ma part, après avoir vu le 2° film qui était un condensé de fait et d'actions... c'est un peu longuet.

Sinon, les décors sont bien faits, l'ambiance est vraiment prenante, surtout dans le district 13 où on sent la discipline de fer due à l'éducation militaire. Le scénario colle assez au livre, et les personnages restent fidèles à eux mêmes.

Un film divertissant et culturel de David Cronenberg qui retranscrit la naissance de la psychanalyse Freudienne.<o:p></o:p>

Un jeune médecin, Carl Jung joué par Michael Fassbender, tente d'analyser et de comprendre les comportements névrosés à tendance masochiste d'une jeune patiente, jouée brillamment par Keira Knightley. L'attrait du défi face à un cas impossible le poussera à prendre sous son aile cette patiente et à appliquer la méthode psychanalyste de son maître Freud, joué par Viggo Mortensen (Aragorn pour les intimes et fans comme moi ;-)  ).<o:p></o:p>

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Notre avis:<o:p></o:p>

L'habile mélange entre la mise en scène d'acteurs "actuels" si je puis dire et le sujet sérieux que constitue la naissance de la psychanalyse freudienne, le rend à mon goût réellement abordable par tous, et non pas uniquement par les mordus de philosophie et de psychanalyse. En dehors de Keira Knightley, impressionnante dans son rôle de folle (et qui cela dit en passant, la change grandement de son rôle dans Pirates des Caraïbes notamment ^^), et de Viggo Mortensen, l’apparition de Vincent Cassel nous permet également d’apprécier quelques moments croustillants.<o:p></o:p>

Je l’ai par ailleurs vu en version originale sous titrée, ce qui m’a d’autant plus permis d’apprécier l’authenticité des acteurs.<o:p></o:p>

Un film à ne malgré tout pas aller voir, selon moi, si vous ne vous sentez pas en mesure réfléchir un minimum durant la séance. L’histoire n’est pas toujours évidente à suivre et nécessite un minimum d’attention, mais c’est ce qui donne tout son intérêt à ce film.<o:p></o:p>

Pour le résumer, sans en dévoiler trop, je préfère vous laisser découvrir la bande annonce …

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Bon visionnage !  =)<o:p></o:p>

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Diane pour l’ISBaz’Art

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