Aujourd’hui critique du très attendu Avergers : Age of Ultron.

Très bon film du point de vue divertissement : de l’action, des gags disséminés tout au long du film et on développe le background de certains personnages. On découvre notamment deux-trois trucs sur Barton, la relation Natasha/Bruce (et c’est pas un spoiler, c’est dans les trailers !! C’est les fans du pairing qui vont être contents…) et point très positif pour ma part, il y a des personnages secondaires de quasiment tous les films qui viennent  faire des caméos.

Point bonus pour le speech de Barton vers la fin du film, pour motiver un personnage. Il en profite pour décrire assez crument la situation et paradoxalement ça marche très bien parce qu’il parvient vraiment à faire ressortir en termes on ne peut plus clairs le choix à faire. Du coup du point de vue psychologique, c’est Barton le plus intéressant, sans doute parce qu’il s’est bien remis (mieux que Selvig en tout cas) des effets du sceptre.

Et tant qu’on en est aux personnages, je dois avouer que pour une IA, Ultron me paraît bien émotionnel, ce qui rend sans doute son personnage un peu moins effrayant. On est censés être en face d’un être fait de zéros et de uns bon sang, pas un simulacre d’humain numérisé !! Même Jarvis fait plus ordinateur que ça. Ca n’enlève rien au fait que l’entendre chantonner du Disney, c’est flippant.

 Si le développement et le traitement des personnages est très bien (encore que, il y a des passages où on nous balance l’information et débrouille-toi avec), la fin est un peu plus gênante. Autant à la fin du 1°, on a notre groupe des héros, enfin uni, fêtant la victoire et pansant ses blessures ; autant là, on sent que ce n’est pas, du tout, fini. Thor se barre (comme d’hab’ quoi), on a un MIA (Missing In Action) et un mort. Oui, Disney détient peut être la licence mais on est quand même dans un Marvel. Bref notre groupe est morcelé, on ne sait pas si on en reverra certains, surtout qu’on accueille les petits nouveaux. Au pluriel. Et pas forcément ceux auxquels on pensait.

L’un dans l’autre excellent divertissement, au rythme rapide, peut-être un peu trop, on aurait souhaité un peu d’approfondissement sur certains points, mais une fin un peu bâclée qui gâche la chose.