• Voici la tant attendue liste! Faites votre choix! Liste des livres empruntables

     

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  • Bonjour tout le monde, ici se trouve la page consacrée à l'ISBibli, le réseau d'échanges de livres entre étudiants de l'ISBS.

    Voici grosso modo (non,ce n'est pas le bossu!) le principe de fonctionnement :

    Tout le monde a des livres chez soi, mais les bibliovores ont pu le constater, avoir une bibliothèque bien fournie, ça prend beaucoup d'espace (et d'espèces!). Mais cela ne doit pas empêcher l'accès à la lecture pour autant!

    C'est pour cela qu'a été inventé l'ISBibli. Chaque étudiant voulant participer à ce réseau fournit une liste de livres qu'il serait prêt à faire partager aux autres (tous les genres sont acceptés, de la science-fiction au roman policier, en passant par les documentaires et les bandes-dessinées).

    Cet acte généreux lui permettra par la suite d'accéder à l'ensemble des livres proposés par l'ISBibli.

    Les avantages:

    La gratuité, bien sûr!
    "Mais les bibliothèques municipales sont gratuites aussi pour les étudiants!"

    Certes, mais aucune ne permet de faire partager les livres que VOUS aimez à des personnes que vous voyez tous les jours! Il y a peut-être dans l'école des gens qui aiment les mêmes choses que vous sans que vous le sachiez! Vous ne pouvez décemment pas passer à côté de cette occasion!

     

     

     

    PS: Des gens ont la gentillesse de nous prêter quelques-uns de leurs objets fétiches, alors soyons civilisés! Essayons de leur rendre leurs ouvrages intacts!


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    Qui n’a jamais entendu parler du test de Turing ? Ce mathématicien a fait parti de l’équipe ayant craqué le code Enigma, fameuse machine qui servait aux allemands pour crypter leurs messages lors de la 2° Guerre Mondiale. Il est incarné ici par le très doué Benedict Cumberbatch, nominé au Oscar pour cette prestation, soit dit en passant, qui retranscrit très bien le génie et le coté asocial du mathématicien.

    L’histoire se déroule sur trois périodes différentes, une dans les années cinquante qui permet de lancer le récit des évènements du décryptage d’Enigma. En parallèle, il y a un petit scénar qui raconte l’origine du prénom que Turing donnait à sa machine. Le mélange peut paraître parfois déconcertant, car il faut quelques instants pour constater le changement de trame narrative. Mention spéciale aux images d’archives qui ponctuent le récit nous rappelant ainsi que oui, ça c’est réellement passé ; non, ce n’est pas qu’une fiction et que derrière tout ça, il y avait des gens qui décédaient, merci beaucoup.

    On notera aussi un très léger thème philosophique que soulève le personnage principal : que signifie penser ? Bon d’accord, la question originale est une machine peut-elle penser, mais à la fin, il soulève cette question. Pour cela a été créé le test de Turing : déterminer si son interlocuteur est humain où une machine.

    Au final un très bel hommage au « père » des ordinateurs, qui permet de redécouvrir une partie de l’histoire mal connu (le dossier n’a été déclassifié que très récemment) sans être assommant, on parle quand même de maths de haut niveau, avec un soupçon d’espionnage.

    Vous êtes bien entendu invité à faire des recherches annexes, car le film ne retrace qu’une partie de l’activité de Bletchley Park et de l’œuvre de Turing.


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  • Suite de la fameuse trilogie de Suzanne Collins. Après être allés voir le film, on vous propose nos avis sur la question.

     

    Pour ceux qui ont lu les livres, ils continuent dans la lignée des films précédents :  ils conservent les lignes principales de l'intrigue en y ajoutant des scènes qui ne peuvent pas figurer dans le livre, comme les divers actes de rébellion dans les districts. De ce point de vue là, cela reste aussi satisfaisant. Après, je trouve que le film traîne un peu en longueur, ce qui peu s'expliquer par le fait qu'ils ont coupé le livre en deux et que la première partie ne contient pas trop d'action. Pour ma part, après avoir vu le 2° film qui était un condensé de fait et d'actions... c'est un peu longuet.

    Sinon, les décors sont bien faits, l'ambiance est vraiment prenante, surtout dans le district 13 où on sent la discipline de fer due à l'éducation militaire. Le scénario colle assez au livre, et les personnages restent fidèles à eux mêmes.


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  •                 Tout cela semble si lointain. Episode flou. Rien qu’un mythe, une fable. Est-ce vraiment réel ? Et pourquoi pas ?... Il aurait fallu y rester.

                    C’était une salle aux murs rouges, décorée seulement d’un bronze sur la cheminée, le lustre éclairait d’une lumière jaunâtre la table où quatre hommes jouaient aux cartes. Un parquet en chêne brun renforçait l’ambiance brûlante et enfumée de la pièce. Au bout, un cinquième homme dormait paisiblement sur un canapé miteux. La marche funèbre de Chopin résonnait avec force et rythme, jouée par un sixième homme au teint livide et au regard désespéré. Tous ne paraissaient ni vieux ni jeune mais sur chaque visage on pouvait lire une sorte de résignation, comme si leur vie était déjà derrière eux.

    Un des quatre joueurs, celui portant un magnifique feutre Borsalino, prit alors la parole :

    « Eh bien, André ? Racontez-nous, comment étaient vos amours ?
    - Pourquoi cette question ?
    - Voyez-vous, j’ai appris à connaître l’homme. Il est capable de grandes actions, je n’en doute plus. Mais ce qui m’intéresse par-dessous tout, c’est de savoir s’il est capable d’un grand sentiment.
    - Oh ! Je vois. Dans ce cas, il est vrai que j’ai connu une perle dans ma vie. Une de ces créatures dont la sensibilité vous marque à jamais. Mais je ne suis pas homme de grande action et la vile engeance de notre époque ne percevait alors pas encore ce que pouvait être un grand sentiment. Je l’ai quittée par dépit et par bêtise. Sans doute était-elle la seule à s’être intéressée à moi, à mon rêve, à mon égoïsme, à se mettre à ma place à moi et pas seulement me juger de la sienne, comme tous les autres. Malheureusement, j’avais ce sale penchant aussi pour les fantômes, cette verve de la trimarde… Enfin, que voulez-vous, tout ça est derrière moi maintenant.
    - Moi, reprit le troisième, j’ai longuement cherché mon idylle, en vain, pendant de nombreuses années. Tout me paraissait si fade. Puis, un beau jour, j’ai fini par la trouver ma Muse. Je la guignais alors encore plusieurs années sans rien oser devant cette perfection. J’étais trop intimidé et me sentais à mille lieux sous elle. A force d’attendre, il fut trop tard : on prend doucement son rôle et son destin au sérieux sans s’en rendre bien compte et puis quand on se retourne il est bien trop tard pour en changer. On est devenu tout inquiet et c’est entendu comme ça pour toujours. Et mon implacable Vénus s’en est allée. Parfois je l’appelle encore, oh ma belle Déesse et immortelle Beauté. »

    Le quatrième qui n’avait dit mot jusqu’ici commençait à montrer des signes d’impatience en écoutant cette dernière tirade. Puis il explosa à ces derniers mots :

    « Vous êtes fou ! Comment pouvez-vous sortir de telles inepties ! Vous voulez le bouffer votre Amour pourri avec votre sauce à la tendresse ?  Pas avec moi !
    - Voyons Léon…
    - Non, ça prend plus avec moi ! Vous y tenez à faire l’amour au milieu de tout ce qui se passe, de tout ce qu’on voit ? Ça vous suffit parce qu’on vous a raconté qu’il y avait pas mieux que l’amour et que ça prendrait avec tout le monde et toujours… Voilà où ça vous a mené, où ça nous a mené…
    - Votre véhémence me fatigue Léon. Calmez-vous et ne nous entraînez pas dans votre marasme. Vous allez finir par réveiller Alcide, reprit l’homme au Borsalino. »

                    Le dénommé Léon se leva sans un mot et quitta la pièce en claquant la porte.
    « Il reviendra, où voulez-vous qu’il aille ? Il a besoin de partir au bout de la nuit pour vaincre ses peurs et ses Chimères. Il finira bien par l’accepter. Heureusement, Alcide dort toujours paisiblement. Que ce serait-il passé si ce chérubin s’était réveillé ?...
    - Je n’aime pas les gens qui dorment paisiblement. Ils se foutent que les choses aillent comme elles vont. Le pourquoi et le comment leur passent au-dessus de la tête.
    - André… Philosopher n’est qu’une autre façon d’avoir peur. Ne soyez pas jaloux. Et vous Monsieur le pianiste, qu’aimez-vous ?
    - J’aime sans doute le Ciel. La Lune et les étoiles… Et ces nuages qui passent… Oui, ces terribles nuages…
    - Ahah, quel rêveur celui-là ! Bien, Messieurs, les affaires m’appellent à nouveau. Ce fut un plaisir de vous revoir. Vous savez que j’aime prendre des nouvelles de mes clients. Soyez sages, vos âmes s’en porteront pour le mieux. J’y veillerai personnellement. »

                    A ces mots, l’homme au Borsalino disparut dans un éclat rouge et un rire maléfique, laissant pour toute trace quelques cendres sur sa chaise et une carte de visite sur laquelle on pouvait lire : Lucien Samyaza, vendeur de désirs et de tentations en tout genre. Séparez-vous de ce dont vous n’avez plus besoin. Produits non échangeables ni remboursables.

     

    Nicolas


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